La conduite du changement en entreprise : un nouvel enjeu pour le Manager
18 Janvier 2018
Lu par 2661 personne(s)
Le changement désigne le passage d'un état à un autre. D'autres termes sont aussi communément utilisés pour désigner le changement : selon la nature, la durée et l'intensité de ce passage, l'on parlera d'évolution, de transformation, de mutation, de métamorphose voire de révolution.
Produire dans les délais les plus brefs, prospecter de nouveaux marchés, réduire ses coûts de production, être à la fois qualitatif et compétitif pour faire face à la concurrence, satisfaire des clients plus exigeants et moins fidèles, traverser les crises économiques, s'adapter aux nouvelles technologies, l'entreprise d'aujourd'hui est une structure en constante mutation, faite de contraintes, d'incertitudes, de prises de risques et d'adaptation à son environnement extérieur. Et celui qui n'intègre pas le changement comme essence même de son organisation périclite.
Pour défier cet environnement fluctuant et imprévisible, l'entreprise s'organise : on met en place de nouveaux processus, on restructure, on fusionne, on innove et on intègre de fait le changement dans l'Organisation comme un pari sur l'avenir, un enjeu à la fois stratégique et indispensable.
Ces évolutions particulièrement chronophages et anxiogènes affectent l'environnement des entreprises et poussent les Managers à placer la conduite du changement au centre de leurs préoccupations.
Accompagner le changement pour faire face aux résistances
La mise en place du changement risque d'affecter tout un équilibre intrinsèque à l'Organisation. Et quand l'individu se sent menacé, il résiste ! Ces résistances peuvent être individuelles, collectives ou structurelles. En effet, face aux évolutions à venir, les salariés vont naturellement s'interroger sur les conditions de travail, la mise en place d'un nouveau mode de fonctionnement, le climat au sein de l'entreprise et le devenir de l'ensemble, des rites et des normes qui rythment depuis tant d'années leur quotidien et leur vie professionnelle. Le changement est alors vécu comme une menace pour leurs prérogatives et leurs acquis.
Quand la résistance s'organise elle peut revêtir 4 formes :
- L'inertie : l'individu semble accepter le changement mais en repousse sa mise en application invoquant la prudence et la recherche de consensus.
- L'argumentation : l'individu conteste l'intérêt du changement en dissertant sur l'ensemble de ses aspects.
- La révolte : l'individu cherche à empêcher la mise en application du changement en utilisant une multitude de moyens comme l'action syndicale, les recours hiérarchiques, les menaces de démission, les accès de colère.
-Le sabotage : l'individu sournoisement cherche à mettre en difficulté l'initiateur du projet en utilisant entre autres l'excès de zèle, le dénigrement, la critique.
Ignorer ces résistances ne ferait finalement que les attiser et mettre en péril la mise en place des nouveaux processus.
Identifier ces résistances devrait permettre au Manager de guider efficacement l'entreprise tout au long du processus de changement.
Accompagner le changement pour s'assurer de sa réussite et de sa pérennité
La capacité pour l'entreprise à lutter contre les résistances, à désamorcer les conflits et à faire accepter le changement repose en partie sur la façon dont ce changement sera présenté et appliqué par le Manager : le changement se conduit, il ne s'impose pas !
En associant ainsi l'ensemble de ses collaborateurs et ressources à cette conduite du changement, le Manager favorise une appréhension positive des transformations à venir. En procédant par étape il construit une méthodologie efficace, rassurante et in fine acceptée par ses ressources.
Anticiper pour identifier l'existant, les résistances, les freins, les limites, les ressources en interne...
Communiquer pour permettre aux collaborateurs d'appréhender les changements, de les accepter et de se sentir impliqué et associé dans un projet commun.
Responsabiliser en donnant des moyens d'actions qui devraient permettre à chacun de s'approprier le changement : des projets à gérer, à des actions mettre en oeuvre en passant par des prises d'initiative à privilégier... Autant de moyens qui devraient faire naître de nouvelles compétences bénéfiques à la réussite du changement.
Former en interne pour s'assurer que l'ensemble des acteurs ait acquis les connaissances et les compétences nécessaires à la mise en pratique du changement.
Présenter des résultats concrets pour s'assurer dans la durée de la mobilisation de tous sur le changement.
Conduire le changement, c'est finalement faire accepter de faire ce que l'on ne sait pas faire !
Produire dans les délais les plus brefs, prospecter de nouveaux marchés, réduire ses coûts de production, être à la fois qualitatif et compétitif pour faire face à la concurrence, satisfaire des clients plus exigeants et moins fidèles, traverser les crises économiques, s'adapter aux nouvelles technologies, l'entreprise d'aujourd'hui est une structure en constante mutation, faite de contraintes, d'incertitudes, de prises de risques et d'adaptation à son environnement extérieur. Et celui qui n'intègre pas le changement comme essence même de son organisation périclite.
Pour défier cet environnement fluctuant et imprévisible, l'entreprise s'organise : on met en place de nouveaux processus, on restructure, on fusionne, on innove et on intègre de fait le changement dans l'Organisation comme un pari sur l'avenir, un enjeu à la fois stratégique et indispensable.
Ces évolutions particulièrement chronophages et anxiogènes affectent l'environnement des entreprises et poussent les Managers à placer la conduite du changement au centre de leurs préoccupations.
Accompagner le changement pour faire face aux résistances
La mise en place du changement risque d'affecter tout un équilibre intrinsèque à l'Organisation. Et quand l'individu se sent menacé, il résiste ! Ces résistances peuvent être individuelles, collectives ou structurelles. En effet, face aux évolutions à venir, les salariés vont naturellement s'interroger sur les conditions de travail, la mise en place d'un nouveau mode de fonctionnement, le climat au sein de l'entreprise et le devenir de l'ensemble, des rites et des normes qui rythment depuis tant d'années leur quotidien et leur vie professionnelle. Le changement est alors vécu comme une menace pour leurs prérogatives et leurs acquis.
Quand la résistance s'organise elle peut revêtir 4 formes :
- L'inertie : l'individu semble accepter le changement mais en repousse sa mise en application invoquant la prudence et la recherche de consensus.
- L'argumentation : l'individu conteste l'intérêt du changement en dissertant sur l'ensemble de ses aspects.
- La révolte : l'individu cherche à empêcher la mise en application du changement en utilisant une multitude de moyens comme l'action syndicale, les recours hiérarchiques, les menaces de démission, les accès de colère.
-Le sabotage : l'individu sournoisement cherche à mettre en difficulté l'initiateur du projet en utilisant entre autres l'excès de zèle, le dénigrement, la critique.
Ignorer ces résistances ne ferait finalement que les attiser et mettre en péril la mise en place des nouveaux processus.
Identifier ces résistances devrait permettre au Manager de guider efficacement l'entreprise tout au long du processus de changement.
Accompagner le changement pour s'assurer de sa réussite et de sa pérennité
La capacité pour l'entreprise à lutter contre les résistances, à désamorcer les conflits et à faire accepter le changement repose en partie sur la façon dont ce changement sera présenté et appliqué par le Manager : le changement se conduit, il ne s'impose pas !
En associant ainsi l'ensemble de ses collaborateurs et ressources à cette conduite du changement, le Manager favorise une appréhension positive des transformations à venir. En procédant par étape il construit une méthodologie efficace, rassurante et in fine acceptée par ses ressources.
Anticiper pour identifier l'existant, les résistances, les freins, les limites, les ressources en interne...
Communiquer pour permettre aux collaborateurs d'appréhender les changements, de les accepter et de se sentir impliqué et associé dans un projet commun.
Responsabiliser en donnant des moyens d'actions qui devraient permettre à chacun de s'approprier le changement : des projets à gérer, à des actions mettre en oeuvre en passant par des prises d'initiative à privilégier... Autant de moyens qui devraient faire naître de nouvelles compétences bénéfiques à la réussite du changement.
Former en interne pour s'assurer que l'ensemble des acteurs ait acquis les connaissances et les compétences nécessaires à la mise en pratique du changement.
Présenter des résultats concrets pour s'assurer dans la durée de la mobilisation de tous sur le changement.
Conduire le changement, c'est finalement faire accepter de faire ce que l'on ne sait pas faire !